Oui, finalement, mon roman, "Le Dernier Soupir", est terminé. Pas comme je le prévoyais, mais terminé tout de même. Je pense que certains des personnages se sont écoeurés et voulaient passer à autre chose. Moi aussi, d'ailleurs. Après 12 ans de recherches personnelles, de travail sur moi-même et d'acharnement pour sortir ce que j'avais à sortir de cette boite crânienne, le résultat est là, devant moi, et j'en suis content.
Ce roman n'est pas une histoire.
Ce roman n'est pas un vrai roman.
Ce roman est une oeuvre poétique.
Ce roman est le résultat d'une réflexion sur la forme qui n'est pas une forme.
Ce roman est une autobiographie des 12 dernière années de ma vie.
Ce roman est la reconnaissance d'un Moi profond perdu derrière un nuage de crispations et de questionnements. Une fois ces questionnements résolus ou tassés, il reste la fin, et un dernier questionnement: est-ce que ça finira un jour? Chacun des personnages évolue, devient quelque chose de laid pour redevenir quelque chose de plus beau, plus serein. Chacun des personnages est le côté différent d'une seule et même entité, ils tournent autour du Moi et provoquent des catastrophes afin de faire réagir. La réaction se fait parfois tarder, on n'est pas tous aussi réveillé que certains. Une chasse aux trésors à l'intérieur de mon cerveau qui aboutit à un chaos contrôlé par un pseudo dieu volcan, une figure de père plus ou moins là, mais tout de même réconfortante à côté de la première qui flotte tout simplement comme une ombre tout au long du livre: jamais présente, mais toujours dans la tête, à ronger les derniers vestiges d'identité du(des) personnage(s) principal(aux).
Et qu'en est-il du rêve, à la fin. On l'a perdu, on ne veut plus rien savoir. Laissons-le croupir dans son froid, les rêves finissent toujours par être abusés, de toute façon. Dreams are fading slowly, dans l'oubli cruel et gras of a madman's soul...
samedi 15 janvier 2011
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