Le fleuve coule. Toujours tranquille, toujours vide d'émotions. L'appétit du temps ne lui vient pas: il est toujours autre. Il n'y a que ceux qui l'habitent qui ne changent presque pas. Ils voguent dans des relents de pourriture, ne chantent que pour oublier leurs soucis trop lourds, habités eux-mêmes par les fantômes de leurs souvenirs qui, eux, ne changent pas.
Je regarde le tout et me pose cette question existentielle: qu'y a-t-il au-delà de la souffrance de se sentir mourir seconde après seconde?
lundi 15 août 2011
Inscription à :
Articles (Atom)