Le fleuve coule. Toujours tranquille, toujours vide d'émotions. L'appétit du temps ne lui vient pas: il est toujours autre. Il n'y a que ceux qui l'habitent qui ne changent presque pas. Ils voguent dans des relents de pourriture, ne chantent que pour oublier leurs soucis trop lourds, habités eux-mêmes par les fantômes de leurs souvenirs qui, eux, ne changent pas.
Je regarde le tout et me pose cette question existentielle: qu'y a-t-il au-delà de la souffrance de se sentir mourir seconde après seconde?
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1 commentaire:
Il y a : "apprendre à être heureux un peu plus à chaque jour" et surtout : "pas attendre après les autres pour l'être, parce que tu vas te rendre compte que t'es rendu vieux pour de vrai".
Se forcer à voir les choses positivement dès son réveil, ça fonctionne! Crois-moi... Un bon matin, tu t'aperçois que ça vient tout seul!
XXXXX
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