samedi 8 novembre 2008

Réponse à ma soeur

En réponse à l'entrée de blog de Chantale sur Julie.

C'est drôle. Pour nom de Julie, j'ai jamais vraiment eu de la difficulté par rapport à ça. C'est surtout ce qui entourait ce nom qui m'affecte encore. Des gestes qui me rappellent sa douceur, une ambulance qui passe dans la rue, une amie qui se laisse tomber à genoux sur le sol pour éclater de rire, une voix qui me rappelle la sienne (je ne peux pas écouter le disque de Scarlett Johansson à cause de ça), des odeurs qui me rappellent son parfum. Cette semaine, encore, deux demoiselle s'assoient à côté de moi dans l'autobus et celle qui est plus prêt de moi a le même parfum que Julie. Comble d'étrangeté, une coccinelle sort de sous son banc et va se coller sur la fenêtre juste en face. J'ai été confus tout le reste du trajet et une fois hors de l'autobus, ça m'est sorti de la tête jusqu'à ce matin.

J'ai passé par plusieurs étapes au long de cette dernière année, je me suis reconstruit psychologiquement petit à petit, recollant des morceaux qui avaient revolé jusque sur Pluton, et moi aussi je ne peux pas franchement parler de la mort de Julie sans vouloir péter une coche (il faut que je me mette sur le mode automatique-robot si je veux le raconter, et je n'aime pas vraiment ça), mais ce qui m'affecte le plus, maintenant, c'est de ne pas avoir vu ceux autour de moi qui ont aussi souffert des événements de l'année dernière. Eh bien aujourd'hui, je suis de retour à Montréal, et même si mon physique se déglingue comme une vieille machine temporelle qui aurait passé par toutes les guerres, le deuil n'est pas fini, mais le moral va bien et je veux être avec vous, mes amis, même si nos horaires font que ça reste difficile. Ma fuite s'achève, elle se terminera quand je vous aurai tous revus et quand je saurai enfin ce que je veux dans la vie (gros défi, mais quand même réalisable :O) ).

Reste une autre petit chose, c'est de me botter le cul pour terminer mes nouvelles littéraires et en commencer d'autres!!! Au diable la poésie, c'est un recueil de nouvelles que je publierai!

vendredi 24 octobre 2008

DE RETOUR EN VILLE!

Voilà! Je viens de ravoir le téléphone et internet et je peux enfin vous annoncer mon retour officiel à Montréal! Après une semaine à vider des boîtes, à être embourbé dans du stock à plus savoir où le mettre, à se sentir dans un Twilight Zone sans téléphone ni internet, me revoilà!

Semaine difficile, donc, avec le retour aussi au Archambault d'Anjou pendant un début de période des fêtes endiablé à rencontrer des clients de tous les accabis!

Il ne me reste qu'à attendre que mon téléphone soit chargé pour commencé à appeler du monde...

vendredi 3 octobre 2008

Journée fatidique!

Nous y voilà, je jour de la première étape de mon retour à Montréal. J'empacte mon stock ce soir avec Luc G. et c'est le grand départ dans un gros camion vers la grande ville pour une seconde fois! Un peu de stress en début de semaine. Maintenant, tout à l'air de se placer et de s'emboîter convenablement.

Luc était supposé arriver plus tard ce soir pour m'aider, il va pouvoir venir plus tôt. Problème avec la clé en arrivant là-bas? Ge, très gentille, va aller la chercher en matinée demain. Je ne me souviens plus de l'adresse? Ge, encore une fois, va y être allée et va savoir où c'est. Camion trop gros pour moi? Je suis sûr qu'après 15 minutes, je vais me faire du fun à le conduire.

Enfin, toujours est-il que le stress demeure, mais c'est plus de l'excitation que de la peur que ça chie (pour aucune raison). Je me fie à moi. Et à mes amis qui seront là pour m'aider à transporter ces lourdes boîtes de livres!!!

Merci les amis! :O)

jeudi 25 septembre 2008

FEAR IS A MAN'S BEST FRIEND

On l'a dit, la tomate Sagamie est bel et bien un produit de chez nous. Past tense. Nous l'avions dit, la tomate Sagamie était bel et bien un produit de chez nous. Maintenant, nous l'imprimons en Chine, pour de moindre coûts et des coûts plus chers de transport. La voiture de Dali est silencieuse, dis-moi, je prendrai ta montre pour sa voiture, et nous tournerons dans la pièce, tournerons dans la pièce, comme des bêtes de somme en décomposition sur un trottoir des années 1145.

C'est l'heure des boîtes. Ou non. Qu'en est-il des pensées qui vagabondent sur le chemin de fer? Une, deux, trois idées qui voyagent vers le soleil, où tout peut arriver. Dans un étui profond de lenteur, le cerveau, encore une fois, n'a d'yeux que pour la villa des cent nuages, éteints par un autre silence.

Je laisse aller ma tête, tranquillement, sur le dossier de ma chaise, elle titube, somnole, jusqu'à ne plus être qu'une bassine de morve en putréfaction.

Un déménagement dans une semaine. L'idée m'en vient à dénaturer le symbole même du changement. Quatre.

Amenez la fille! Sur une roche, le mort s'étend pour prendre du soleil et s'entend dire que les UV sont maintenant hors de prix. Si m'en vient à l'esprit de prendre le taureau par les cornes, envoyez-moi une pierre pour décapiter le Minotaure accroché à mon cou. Mérite sourd.

Vrai ou faux.

La nature de mon esprit est à la base une éponge à bruits. Trois cent millions de sons entrent et sortent d'un conduit et y entrent par la même occasion et en sortent tout de même.

Faux.

Un seul son y entre. Celui d'une épave s'échouant sur les bords d'un iceberg, coulant au gré des courants et finissant au fond d'une bassine de lave en fusion, prête à créer de nouveaux continents à peine ébauchés dans la pensée de la Terre.

La Vie.

Le son de la vie se répandant sur trois cent milliards d'années lumières. Le son d'une explosion cosmique dans le cerveau d'un seul être.

Comment établir la relation entre une confusion et une création? Il n'y en a aucune. Pas besoin, c'est la même chose. La confusion de toute chose provoque la création d'une nouvelle perception, celle de la Vue D'Esprit, la liberté d'épanouissement de la pensée, celle qui modèle la réalité et qui en fait ce que chaque être sur Terre perçoit. Non pas une bloc unitaire d'une seule similarité, mais un amalgame de toutes les réalités existantes dans les idées conçues par l'esprit vivant. Vivant non seulement par les êtres pensant, mais aussi par les êtres végétant: la fougère, l'arbre, le joueur de PS3, dans tout cet amoncellement de chaos se fond une seule raison:

La Vie.

Qu'est-ce qui pousse la plante à devenir fleur? Qu'est-ce qui pousse le lièvre à procréer? Qu'est-ce qui pousse l'esprit humain à créer l'art et la guerre? La Vie.

Tout dans un.

Et l'unité dans le tout, comme se plaisent à dire les savants dans les salles du vatican et du pentagone. La raison de tout et la raison d'un qui produisent la Solution Finale. La mort de toute chose.

À moins d'un détournement. Un détournement de la pensée.

Un détournement vers le chaos, la non-unité, la non-forme. Cette forme qui tend à grandir et se répandre, cette forme, il faut la briser et la casser, la fendre en un millier de morceaux et l'envoyer vers trois cent millions de directions différentes. Car cette forme, on ne peut la détruire, on ne peut la changer, on ne peut que la déplacer pour y mettre autre chose (rien ne se perd, rien ne se crée). Cette forme qui modèle le tout vers une unité, il faut la changer et la transformer en une forme d'arrogante multiplicité.

J'en convient, le terme est contradictoire, tout comme l'unité actuelle est en contradiction avec la séparation qui existe actuellement (juste une exemple: les religions principales (christiannisme, judaïsme et Islam qui se battent entre eux pour une simple interprétation du même texte.......... tellement pathétique dans le sens grecque du therme.....). Bref, un réarrangement de la pensée humaine trop filliforme vers une explosion de la perception.

La vision humaine dépasse le simple espace de la matérialité. On pense que la vague nous emporte alors même que c'est nous qui provoquons la vague.

Depuis la mort de Julie, mes pensées se sont dispersées vers les 50 coins de l'horizon. La mort? Non, pas utile. La résignation? Non, manque de tonus. L'acceptation de mon état? Non, trop facile. La croyance en quelque chose de plus haut que moi pouvant me faire avancer? Non, trop à la mode et de toute façon, trop faux par l'exemple (les exemples, en fait....).

Que me reste-t-il, après ce voyage de plus d'un an dans un brouillard? La Vie. Pas celle du tout en un. Pas celle qui pousse les fleurs à pousser et les guêpes alcooliques à piquer le buveur. Non. La Vie, celle qui vogue et se rend compte du temps, celle qui oblitère la corporation et anéantit le manque d'humanité. Celle qui nous embarque sur ces Éléphants inconscients que le fleuve qui coule à leurs pieds n'est pas la même eau que la veille, celle qui entonne le chant de mille femmes en manque d'amour aux lèvres d'un seul homme mûr pour la verdenance.

Et à l'écoute de ce chant: un doigt qui se glisse le long d'un dos souple, un oeil ouvert sur un monde en autodestruction, le pied sur le bord d'une mer qui repose sur un sable jaune et chaud, des jambes brisées par le vent, un été oublié, en mémoire inconsciente sur fond de brumes, et toi, celle ou celui qui lira ces lignes, les yeux dans la nuit, la paume sur une animal robotique...

Je pars bientôt vers l'autre part, celui du retour, celui de l'acceptation de ma condition, finalement, celui des pleurs actuels et futurs, celui de la dure réalité qu'est la perte.

Je pars bientôt vers vous.

Je pars bientôt.

Je pars.

Là-bas.

Là.

Las...

La peur au ventre.
Les larmes aux yeux.

mardi 8 juillet 2008

DEUX SEMAINES PLUS TARD

Retour à Chicoutimi après des vacances mémorables à Québec et Montréal qui me font réfléchir de plus en plus à ce que je vais faire dans les mois à venir. Vais retourner dans le coin de Montréal ou rester à Chicoutimi? C'est à voir. Si je retourne à Montréal, ça va être en banlieue et pour travailler ailleurs que chez Archambault. Les maisons d'édition m'attirent un peu, l'univers du jeu vidéo aussi. Je vais y penser et me laisser le temps de recommencer à travailler!

dimanche 22 juin 2008

LA SCIENCE ET L'UNIVERS

Je suis en train de lire la Science du Disque-Monde, en ce moment, et je suis rendu à un chapitre particulièrement intéressant sur la création de l'univers. Les scientifiques persistent dans leurs recherches des origines de l'univers, l'humain étant toujours en quête de savoir, alors que la simplicité est toute là. Pas besoin de savoir ce qu'il y avait avant le Big Bang. Les Grecs anciens le savaient déjà, mais le Nouvel Homme Moderne se refuse d'y croire: le chaos existe bel et bien comme entité réelle, une sorte d'entropie sans règles. Nous nageons dedans à longueur de journée ne serait-ce qu'en supportant notre cerveau mal régi.

On veut aller à l'encontre de ce chaos parce qu'on aime ça, les lois. Il s'en crée une tous les jours dans le monde pour faire reculer de plus en plus l'ombre incompréhensible de ce chaos que j'étudie depuis déjà de nombreuses années à travers ma poésie et la théorie (une autre loi de mon invention, un peu boiteuse) de l'Exformisme.

Avant l'univers? Le Chaos, un monde où tout naît et où rien n'existe, une masse noire indiscernable, infinie mais nulle part. Les lois et les règles n'ont pas toujours existé. C'est ce que l'Humain a de la difficulté à comprendre. Le jour où il le comprendra et l'acceptera, tout se portera pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme dirait ce cher Huxley...

LONGTEMPS

Je sais, je n'écris pas sur mon blog aussi souvent que je l'avais dit. Je dois encore aller sur l'ordi de mes parents pour aller sur internet et c'est pas toujours accessible quand je le veux et c'est moins le fun que d'être sur mon propre ordinateur.

Je recommence à réfléchir sur ce que je veux et ce que je cherche. Je ne sais pas encore ce que je cherche, mais je veux plein de choses. Vivre sans stress, écrire plus (ce qui veux dire de réveiller mon cerveau encore endormi depuis l'année dernière...), publier un recueil de poèmes et terminer une bonne fois pour toute la trilogie de l'Ancien Nord pour pouvoir continuer ma trilogie de l'Exil. J'ai beaucoup de projets d'écriture de commencés, mais aucun ne débloque. Va falloir y remédier un jour ou l'autre.

Pas maintenant.

Aujourd'hui, je prépare mes bagages pour partir faire la FIESTA à Québec pour la St-Jean et ensuite aller à Montréal voir tous mes amis!

vendredi 6 juin 2008

ARCHAMBAULT = DOLLARAMA

Première entrée de mon nouveau blog, sur une petite coquille dans le magasin où je travaille qui ne prend même pas la peine de retourner des produits pas en accord avec la loi sur l'affichage des langues.

On a reçu des assiettes à spaghetti cette semaine et voilà de quoi avait l'air le texte français:

"A a jouter lè merveille du vieux monde d'Qtalie sur votre table à manger, Cette belle série en céramique comprenant un grand bol de service et let bols individuels assortis. Tous sont en secúrite, en machine à laver les plats et sous micro-onde. De notre collection des produits de ménage fins Senatoe...où des grandes valeurs viennent à la maison."

...On se croirait chez Dollarama ou au Club Price... Et on va garder ça en magasin. Et évidemment, c'est fait en Chine.

Alala, comme le train s'échauffe et la belette sur son fil se ronge les foies. On va sûrement en entendre parler par les clients! :O)