jeudi 7 mai 2009

SUR LA MERDE QUI SORT DES MAISONS D'ÉDITIONS DE POÉSIE AU QUÉBEC

Et oui, une montée de lait sur le sujet hier lorsque nous avons reçu une autre nouveauté dans la section "poésie québécoise"... Je feuillette toujours un peu le recueil avant de le placer en section, histoire de voir ce qui se fait comme poésie au Québec et je vous confirme ceci: la poésie est morte, au Québec, et ce, depuis Anne Hébert et Péloquin. Ça finit toujours par être un ramassis de n'importe quoi sur le fait d'être en chaleur, sur les papillons et la nature, sur le mal d'être soi (dans cette catégorie, étrangement, ce sont les pires) et sur rien.

Bon, les sujets sont l'habituel de la poésie, je ne crache pas là-dessus, mais au moins ayez du style, poètes du Québec! les meilleurs se voient refuser leurs manuscrits pour laisser passer des merdes qui sortent dans les librairies! Et je ne parle pas que de moi qui n'a pas encore réussi à publier, mais aussi de quelques amis qui ont une plume géniale et qui n'osent même pas envoyer de manuscrit parce qu'ils voient tout comme moi l'état moribond du genre en notre pays.

Malheureusement, je n'ai pas d'exemples sous la mains à vous montrer, je n'ai pas acheter les livres...

Je commence à me demander si je ne devrais pas envoyer mon manuscrit en France, où ils sont un peu plus ouverts d'esprit dans le domaine et faire de moi par la même occasion un auteur de plus qui publie hors Québec pour des raisons d'hermétisme éditorial, ou me mettre à la littérature érotique pour Pognés Invétérés...